Fév 28, 2012 | editions fr, local contemporain fr
128 pages / français
éditions Revue Noire
épuisé
Introduction de Philippe Mouillon et Nicole de Pontcharra,
Textes originaux de Nedim Gürsel, Abdellatif Laâbi, Sony Labou Tansi, Jacques Lacarriere, Koulsy Lamko, Eduardo Manet, Luis Mizòn, Wajdi Mouawad, Biram Ndeck Ndiaye, Kangni Alemdjrodo, Zeljka Corak, Florent Couao-Zotti, Gerty Dambury, Demosthenes Davvetas, Tahar Bekri, Xavier Galmiche, Natacha de Pontcharra, Jean Luc Raharimanana, Michèle Rakotoson, Eugène Savitzkaya, Marcel Zang, José Augusto Seabra, Leïla Sebbar, Kifle Sélassié, André Velter.
Images de Maryvonne Arnaud,
CD musique de Xavier Garcia.
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Fév 28, 2012 | editions fr, local contemporain fr
100 pages / français, anglais
édition Laboratoire
7€
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Textes originaux de Philippe Mouillon, Pierre Gaudibert, Pierre Restany, Nicole De Pontcharra, Marie Odile Briot, Jean-Jacques Gleizal, Jean-Olivier Majastre, Georges Goyet
Images originales de Mohamed Abouelakar (Maroc), Wlasova Alewtina (Russie), Elio Amantonico (Italie), Victor Anicet (Martinique), Massimo Antonaci (Usa), Arcabas (France), Colas Baillieul (France), Vittore Baroni (Italie), Michel Bassot (France), Youssouf Bath (Côte D’ivoire), Farid Belkahia (Maroc), Eric Benedet (France), Mikael Bethe-Selassie (Ethiopie), Boujemaoui (Maroc), Jean-Marc Bourry (France), Ioan Bunus (Roumanie), Fode Camara (Sénégal), Jean-Jacques Ceccarelli (France), Jean-Claude Corbin (France), Claudio Cusatelli (Italie), Manfredo de Souzanetto (Brésil), François Deck (France), Manuela Dikoume (Cameroun), Burhan Dogançay (Turquie), Jean Noel Duru (France), Jacqueline Fabien (Martinique), Luna Favia (Italie), Flavio-Shiro (Japon), Jordi Garcia (Espagne), Sandy Gellis (Usa), Ester Grinspum (Brésil), Guerryam (France), Karl Heger (Allemagne), David Herskovitz (Pérou), Mireille Hirczak (France), Ishihata Noboru (Japon), Rissa Ixa (Niger), Zhang Jun (Chine), Kacimi (Maroc), Gülsün Karamustafa (Turquie), Sadik Karamustafa (Turquie), Pascal Kenfack (Cameroun), Rachid Khimoune (France), Kashiwagi Ko (Japon), Viatcheslav Koleitchuk (Russie), Paul Kombo (Congo), Rachid Koraichi (Algérie), N’guessan Kra (Côte D’ivoire), Trudy Kraft (Usa), Ene Kull (Estonie) Rainer Kurm (Estonie), Noboru Kurosu (Japon), Robert Kushner (Usa), Kyoji Tabuko (Japon), Pietro Liaci (Italie), Guy Limone (France), Patsi Mc Murchy (Canada), Milton Machado (Brésil), Bankimouna Justin Makola (Congo), Tom Marioni (Usa), Boris Markewich (Russie), Gerhard Meerwein (Allemagne), Michiyo Morimoto-Durt (Japon), Ippey Nakajima (Japon), Tankari Namaioua (Niger), Patrick Nardin (France), Koji Nishimatsu (Japon), Suzanne Obrecht (France), Jürgen O. Olbrich (Allemagne), Christine O’loughlin (Austalie), Fernando Orozco (Colombie), Gerard Pascual (France), Sylvie Pic (France), Agu Pilt (Estonie), Jaime Prades (Brésil), Eloi Puig Mestres (Espagne), Dubravka Rakoci (Yougoslavie), Christophe Ronel (France), Marie Sester (France), Gennadij Suhanov (Lettonie), Natalia Tichonova (Russie), Tabo Toral (Usa), Claudio Tozzi (Brésil), Alberto Uribe Duque (Colombie), Sumi Wakiro (Japon), Claude Wall(Allemagne), Nancy Willis (Usa), Maka Yamasu (Japon), Aysenur Yazicioglu (Turquie), Ye Xin (Chine).
La planète tout entière, enfin…
Pierre Gaudibert : « Les Façades Imaginaires se veulent des rencontres urbaines d’imaginaires planétaires ! Sur la façade de l’église Saint-Louis, un monument du XVIIIe siècle situé au cœur de Grenoble, une opération tout à fait singulière va permettre de projeter des œuvres d’une centaine d’artistes contemporains accourus de tous les horizons du globe. Une nouvelle initiative de Laboratoire pour un art novateur d’événements plastiques, urbains et éphémères… »
Pierre Restany : « Tout est là dans ce titre qui implique la référence fondamentale à l’auto-expressivité de la ville, à son immense potentiel de formes, d’images, de langage et finalement de poésie. Pour moi qui depuis plus de 35 ans me suis attaché passionnément à ce problème de la nature moderne, c’est-à-dire, de la nature urbaine, industrielle, publicitaire et médiatique, une initiative telle que celle-ci ne peut que combler mes vœux. Qu’est-ce qu’une façade ? Les dictionnaires nous disent que c’est avant tout la face antérieure d’un bâtiment : mais à force de montrer tout ce qui est devant, l’imaginaire s’empare très vite du reste de l’intérieur qui devient un dédale sans fin. La façade est la plus stimulante des apparences. Elle est le tremplin à toutes les fantaisies de l’imaginaire urbain. L’imaginaire urbain est le bien commun à tous les citadins, à chacun d’y trouver sa part et à quelques rares d’y trouver une inspiration plus concrète ou plus originale. »
Pierre Gaudibert : « Notre époque de crise et de transition incertaine se prépare à un gigantesque croisement d’imaginaires singuliers, un croisement qui permettra tous les dialogues, tous les échanges, puzzles, hybridations, mélanges, syncrétismes, symbioses, synthèses et finalement métissages.
Ces imaginaires ne sont ni collectifs, ni anonymes, ni tribaux ; ils sont l’expression d’individualités créatrices, enracinées ou déracinées, locales ou nomades, identitaires ou métisses, qui font la richesse diversifiée d’un monde en création. »
Pierre Restany : « Le langage de la nature moderne urbaine a été illustré de façon exemplaire par les nouveaux réalistes européens qui ont su exalter la grande diversité des modes d’appropriation de ce type de réel. Les compressions, les accumulations, les paquets, les décollages d’affiches lacérées sont autant de variations sur l’appropriation de l’imaginaire urbain. Et voilà donc qu’à 30 ans de distance, Philippe Mouillon retrouve cette thématique fondamentale et la remet à jour et à quel moment ? En pleine faillite de la société industrielle, en pleine condition post-moderne ! Le concept de façade imaginaire incarne les possibilités auto-expressives du folklore industriel urbain mais en même temps, il en transcende les apparences formelles au nom de l’homme et de sa fantaisie imaginative. »
Pierre Gaudibert : « Une partie capitale se joue ici : le double refus de la standardisation des cultures de masse dominantes et de la norme d’un «art international» uniforme, insipide et monotone. Le métissage n’est pas obligatoirement l’effacement des différences, mais peut devenir la création de nouvelles identités plurielles, un enrichissement de chaque individu et de chaque peuple. Il annonce le déclin de l’européocentrisme.
Le patrimoine artistique mondial en devenir, celui de demain, naîtra de telles rencontres qui iront en se multipliant. La planète tout entière, enfin…
Fév 16, 2012 | local contemporain fr
local.contemporain est un foyer de recherches originales et d’initiatives artistiques autour des territoires urbains contemporains, une entreprise de renouvellement du regard, attentive aux formes et aux pratiques émergentes.
local.contemporain recherche dans les pratiques locales ordinaires, les spécificités innovantes ou résistantes à la mutation globale de nos sociétés.
Cette stratégie d’interrogation hyper locale se développe avec une attention soutenue pour l’échelle mondiale des mutations et pour la foisonnante complexité des temporalités à l’œuvre. C’est pourquoi les artistes et chercheurs associés sont disséminés dans le monde entier et font appel à une multiplicité d’outils pour aborder ce territoire.
> Nous éditerons une revue de 80 pages diffusée en librairie par Harmonia-Mundi.
Douze numéros sont publiés à ce jour : 01 > vous êtes ici centré sur les réalités contemporaines des formes urbaines ordinaires, 02 > C’est dimanche ! consacré à l’analyse des temps libres dans une société dite « des loisirs » , 03 > ville invisible analyse les formes urbaines sensibles, celles qui échappent à la domination de l’oeil mais structurent pourtant nos perceptions, 04 > le précaire, questions contemporaines, sur la précarisation de nos vies comme nouvelle forme dominante, 05 > foules centré sur l’expérience de la foule, tour à tour inquiétante ou intelligente, 06 > Points de repère, autour du sentiment de désorientation d’une part croissante de la population, 07 >un monde en soi ou comment chacun construit ses propres repères dans un horizon mondialisé, 08 > collection de collections à propos de la place de l’intime dans l’espace public, 09 > paysages singuliers, paysage pluriel pour aborder le paysage comme une ressource à la portée de tous, et vivre avec ampleur, 10 > paysages en mouvement car le sédentaire et le définitif ne sont que des illusions d’optique, des déficits de perception ou d’interprétation, 11 > paysage-animal pour mettre en lumière la part animale de l’humanité, 12 > Dépaysements car on se sent souvent dépaysé, sans pourtant parvenir à cerner ce qui nous désoriente dans ce qui se tient face à nous, irréductible à nos expériences précédentes.
> Nous produisons des interventions d’échelles urbaines dans l’espace réel de la cité, afin de mettre en forme ces représentations pour l’homme de la rue. Elles invitent à la participation de centaines de contributeurs.
Ainsi C’est dimanche, une collection aléatoire de photographies :
> Nous développons des outils pédagogiques pour les enseignants de la maternelle à l’université.
Ainsi des jeux cartographiques :
Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site local.contemporain